Des casseurs et des pilleurs s’en prennent aux commerces de Marseille
C’est un spectacle affligeant qui était visible au niveau du centre-ville de Marseille. En effet, un bon nombre de magasins ont été pillés, des poubelles brulées et des vitrines brisées. Les agents du nettoiement aidaient les commerçants à effacer les traces des violences des casseurs et pilleurs.
Plan de l'article
Pillages le jour de l’ouverture dominicale de la période de fêtes
Le jour de la course aux cadeaux de Noël, c’est ce jour qu’ont choisi les casseurs et les pilleurs pour détruire un bon nombre de commerces. Ce qui fait que bon nombre de commerçants étaient désolés le lendemain matin devant l’état de leurs boutiques. À l’angle de La Canebière, les pilleurs ont dévalisé Orange.
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Ils ont complètement brisé une vitrine pour se servir tranquillement. À ce moment, le responsable du magasin se précipitait pour mettre les clients à l’abri au premier étage. Au niveau des magasins, des affiches étaient utilisées pour cacher l’intérieur des locaux, alors que des agents de sécurité étaient mobilisés pour barrer le chemin aux nouveaux intrus.
Un désastre noté au niveau du centre-ville
Le spectacle était indescriptible après le passage des casseurs et des pilleurs. Ces derniers ont dû se procurer, pour le pillage de matériaux qui provenaient d’un chantier. Un tas d’échafaudages et de barrières étaient visibles au sol. Un panneau publicitaire qui avait bien été secoué la veille était chargé sur un camion par les agents de nettoiement de la Métropole.
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Le magasin de sport JD Sports, avait les vitrines complètement éclatées, et les rideaux métallique à Marseille complètement défoncés. Certaines devantures de commerces ont pu résister aux assauts des pilleurs, mais des agents étaient présents en ces lieux pour en assurer la sécurité.
Le marché de Noël a résisté au pillage
Les pilleurs ont pu saccager un bon nombre de commerces, mais ils n’ont pas réussi avec ceux qui se trouvent au marché de Noël. Un vendeur de bijoux précise que des vigiles leur avaient demandé de fermer à 13 heures. Ces derniers étaient sur les lieux pour en assurer la garde.
Des troncs de sapins calcinés étaient visibles au niveau du Vieux-Port. Des souvenirs d’un affrontement qui a opposé les manifestants aux forces de l’ordre. C’est en fin de matinée que ces troncs ont été évacués et remplacés par d’autres conifères. Un propriétaire d’un restaurant situé près de l’hôtel de ville a vu son commerce épargné.
Une chance que lui a valu le fait de ne pas vouloir ouvrir pendant les manifestations.
Des commerçants dénoncent l’inaction des autorités face aux violences
Des voix s’élèvent au sein de la communauté des commerçants pour dénoncer l’inaction des autorités face à cette vague de violences qui a sévi lors des dernières manifestations. Ces professionnels, déjà fragilisés par une conjoncture économique précaire, se sentent abandonnés et impuissants face aux ravages causés par les casseurs et pilleurs.
Interrogé sur la situation, un propriétaire d’une boutique de vêtements haut de gamme exprime sa frustration : ‘Nous avons alerté les forces de l’ordre dès les premiers signaux d’émeutes. Malheureusement, aucun renfort n’est arrivé rapidement pour protéger nos établissements. Nous nous sommes retrouvés livrés à nous-mêmes, contraints d’affronter ces hordes incontrôlées.’
Les conséquences désastreuses pour l’économie locale
Les conséquences désastreuses de ces actes de vandalisme ne se limitent pas uniquement aux dommages matériels. Effectivement, l’économie locale en subit les contrecoups et se retrouve plongée dans une situation préoccupante.
Le marché de Noël, traditionnellement un moment propice pour les commerçants marseillais afin d’augmenter leur chiffre d’affaires, a été fortement impacté par ces pillages. Les étals autrefois garnis de produits artisanaux et festifs ont laissé place à des stands dévastés où règne le désordre. Cette période festive qui devait être synonyme de joie et de partage s’est transformée en véritable cauchemar pour bon nombre d’entre eux.
Parmi les victimes, on compte non seulement les petits commerces indépendants mais aussi des enseignes